La communication à l’ère du Greenwashing

Selon Wikipédia : Le greenwashing ou écoblanchiment est un procédé de marketing ou de relations publiques utilisé par une organisation (entreprise, administration publique nationale ou territoriale, etc.) dans le but de se donner une image de responsabilité écologique trompeuse. La plupart du temps, les dépenses consenties concernent davantage la publicité que de réelles actions en faveur de l’environnement et du développement durable.   

Et comme souvent, jouer la facilité et le mensonge, c’est dangereux. Prenons l’exemple parmi beaucoup trop d’autres : H&M, et sa gamme Conscious «chaque pièce de la collection est faite de matériaux d’origine durable, tels que du coton 100 % bio ou du polyester recyclé». Problème, l’autorité norvégienne de la consommation a enquêté… «Les informations sur le site d’H & M étaient générales et ne précisaient pas les avantages environnementaux pour chaque vêtement en particulier, telles que la quantité de matériaux recyclés dans chaque pièce.»   

Deuxième problème, les tenues contenaient des produits chimiques à base de pétrole et sont commercialisées comme étant «écologiques». La communication visait à montrer la plante de coton, qui cachait le champ de pétrole… Si les pertes liées à cette mauvaise OP n’ont pas été dévoilées, ce Bad buzz a forcément laissé des traces chez H&M.    

Ce n’est qu’un exemple parmi tant d’autres. Mais cela reflète ce que dissimule cette méthode. La volonté de faire croire qu’avec un peu d’efforts et beaucoup de poudre aux yeux, on peut faire oublier les mauvaises pratiques. Mais à l’ère d’internet, rien n’est vraiment caché et ce genre de communication mensongère est vite révélée, et surtout punie par la dure loi du consommateur.   

Et aujourd’hui en France par la loi tout court. «L’article 4 de la loi Climat de 2021 fait du “greenwashing une technique commerciale trompeuse avec des sanctions renforcées et mets en place parmi les plus hauts niveaux de transparence au monde pour les consommateurs français avec l’affichage obligatoire de l’Eco-score sur les publicités» a précisé récemment le ministère de la Transition écologique et solidaire. Le montant de l’amende peut atteindre 80 % du coût de la campagne de promotion et la condamnation devra faire l’objet d’une publicité pour rectifier le tir.    

Au final, les entreprises dépensent du temps, de l’argent, et prennent un maximum de risques pour masquer leur image. N’auraient-elles pas plus à gagner en consacrant ces ressources à agir de façon concrète et réellePeut-être moins, mais mieux. Plus sincèrement. En agissant, toujours dans le bon sens, mais en reconnaissant ses limites? Et à la finale en osant communiquer sans complexe sur de vrais efforts, sans la crainte d’être taxé de Greenwashing? C’est en tout cas la manière qu’a l’agence SEXTANT de voir les choses, et d’accompagner ses clients. Pour faire toujours mieux pour les entreprises et pour la planète qui les abrite.